GIE Niafarang
Projet soutenu par le Conseil Régional Midi-Pyrénées

 
Soeur Bernadette avait signalé début 2010 la nécessité de construire un puits pour un groupement de femmes de Niafarang, village assez isolé près de l'océan. Le puits a été construit rapidement dans le courant du mois de Juin. Mais lors de la visite d'un groupe de l'Association en novembre 2010, il s'avère que le puits s'il est bien construit, voir photo ci-jointe, n'est pas utilisé car la clôture qui était prévue n'a pas été construite. Le défrichage n'a pas été fait non plus puisqu'il n'y a pas de clôture et donc la culture ne peut avoir lieu. Déception du groupe qui trouve vraiment dommage que ce magnifique puits ne serve à personne. Renseignements pris fin décembre, le défrichage a été fait, en tout cas d'une parcelle et une autre association française a été contactée pour évaluer le coût de la clôture d'une partie du jardin. Ce projet est à suivre avec attention. La Présidente du GIE étant souffrante, il faut que les femmes s'organisent pour faire vivre ce jardin de maraîchage.
 
Novembre 2011. Visite impromptue au jardin. La clôture extérieure est terminée sur 3 côtés avec 3 rangées de fils barbelés. C'est un premier pas mais n'est pas suffisant car cette clôture laisse passer les petits animaux. Les femmes sont en plein défrichage. La parcelle à cultiver est beaucoup trop grande pour acheter un grillage à mailles fines. Après discussion avec les femmes il est convenu d'acheter de quoi faire 200 mètres de grillage en filet plastique et coton autour du puits. Est également acheté du cordage pour soutenir le grillage et des seaux pour le puits. Des semences de 7 légumes sont également laissées pour commencer les planches de maraîchage.
 

Novembre 2013
Visite du jardin avec Niacy Diaci. Aucun travail n’a été fait après l’hivernage dans ce jardin. Les herbes sont très hautes et les arbustes ont repoussé. Impossible de rentrer dans le jardin et d’aller jusqu’au puits et jusqu’à l’espace autour autour du puits sensé être en maraichage. Compte tenu que, ni sœur Bernadette, ni nous, n’y avons été en 2012, impossible de savoir ce qui a été vraiment fait, l’année dernière.
Un filet avait été acheté il y a deux ans, aux fins de réduire la parcelle. Non utilisé, nous l’avons récupéré pour le jardin de Diamacouta. Nous nous sommes engagés à en racheter un autre dès que le jardin serait prêt à être semé. Ce village semble très démuni et on n’a pas l’impression que le groupe de femmes va pouvoir tout faire : travail dans les rizières, gestion des nombreux enfants, débroussaillage et travail du jardin.
Elles auraient besoin d’aide et de conseils. Une sœur rencontrée à Kabadio semble très dynamique, peut-être pourrait-elle les aider un peu ? A voir lors d’un prochain voyage ou au téléphone avec Bernadette.