GIE Emilien à Affiniam

L'Abbé Jean-Bernard Manga, que tout le monde connaît sous le nom de "Dja-Dja", le plus ancien partenaire de l'Association Sahel Rouergue en Casamance a été muté à Affiniam en octobre 2009. Il nous a signalé l'existence d'un GIE de 60 femmes qui entretient un très beau et très grand jardin de 1 ha5 de maraîchage à Affiniam. La moitié du terrain est cultivé en plantes maraîchères; le puits est alimenté par une pompe solaire. Il manque aux femmes pleine de bonne volonté du petit outillage: brouettes, pelles, rateaux, seaux. En avril 2010, 4 femmes de l'Association apporte au nom de Sahel Rouergue un financement permettant l'achat de ce matériel. Ce projet est à suivre.

En novembre 2010, une rencontre avec les responsables du GIE Emilien: Thérèse Cabo, la Présidente, Virginie, la secrétaire et Alice, la trésorière, permet d'apprécier la bonne organisation de ce GIE. Ce sont 66 femmes qui ont cultivé le jardin l'an dernier et lors de notre visite, alors que la saison des pluies est à peine terminée le jardin est déjà complètement défriché et des semis sortent déjà de terre. L'Association apporte des semences de l'entreprise JTS, spécialisée dans les semences tropicales. Virginie, pendant la rencontre, nous parle du système SILC (micro-crédit en interne au GIE) qui a été mis en place au sein du groupement. Après un repas pris en commun, l'après-midi se déroule dans une ambiance très chaleureuse, discours, chants, danses ...

Une partie du jardin est cultivée par les enfants de l'école de Boutoeme afin de leur apprendre le maraîchage.

L'Abbé Jean-Bernard Manga, que tout le monde connaît sous le nom de "Dja-Dja", le plus ancien partenaire de l'Association Sahel Rouergue en Casamance a été muté à Affiniam en octobre 2009. Il nous a signalé l'existence d'un GIE de 60 femmes qui entretient un très beau et très grand jardin de 1 ha5 de maraîchage à Affiniam. La moitié du terrain est cultivé en plantes maraîchères; le puits est alimenté par une pompe solaire. Il manque aux femmes pleine de bonne volonté du petit outillage: brouettes, pelles, rateaux, seaux. En avril 2010, 4 femmes de l'Association apporte au nom de Sahel Rouergue un financement permettant l'achat de ce matériel. Ce projet est à suivre. En novembre 2010, une rencontre avec les responsables du GIE Emilien: Thérèse Cabo, la Présidente, Virginie, la secrétaire et Alice, la trésorière, permet d'apprécier la bonne organisation de ce GIE. Ce sont 66 femmes qui ont cultivé le jardin l'an dernier et lors de notre visite, alors que la saison des pluies est à peine terminée le jardin est déjà complètement défriché et des semis sortent déjà de terre. L'Association apporte des semences de l'entreprise JTS, spécialisée dans les semences tropicales. Virginie, pendant la rencontre, nous parle du système SILC (micro-crédit en interne au GIE) qui a été mis en place au sein du groupement. Après un repas pris en commun, l'après-midi se déroule dans une ambiance très chaleureuse, discours, chants, danses ... Une partie du jardin est cultivée par les enfants de l'école de Boutoeme afin de leur apprendre le maraîchage.

En novembre 2013, Les planches commencent à être exploitées pour la nouvelle saison. 250 plants de Tangelos (pamplemousse-orange) ont été plantés en Juin 2013
Novembre 2014. Ce jardin fonctionne déjà depuis plusieurs années et chacun est prêt dès la fin de l’hivernage à reprendre la culture. Lors de notre visite en novembre 2014, les plants de tomates, oignons, choux, bissap … étaient déjà en place. Un problème cependant est à noter au niveau d’un des bassins de rétention qui doit être réparé.
Une porcherie a été construite au printemps 2014 à l’écart du jardin grâce aux donateurs de Sahel Rouergue. Cette porcherie, comme celle de Djagobel, permettra à l’ensemble des villageois impliqués dans le GIE d’avoir un apport financier complémentaire au jardin de maraîchage.
L’inauguration de cette porcherie a eu lieu le dimanche 30 novembre en présence d’un grand nombre de villageois et avec la bénédiction de notre ami Abbé Jean-Bernard Manga. Il faut rappeler que Abbé DiaDia, comme ils l’appellent, est à l’origine de tous les projets qui ont été menés dans les villages d’Affiniam, Boutoeme et Djagobel que ce soit la construction de 3 puits, la création du jardin de Djagobel, la construction des 2 porcheries et la construction en cours de la Case de Santé. DiaDia nous disait que ce qui le motivait c’était de fédérer les villageois autour d’un projet commun sans aucune autre considération que le « vivre ensemble ».
C’est bien ce que nous avons pu constater car après chaque visite d’un groupe de Sahel les villageois se rassemblent autour d’un grand repas pris en commun ou lors d’une cérémonie du « Kumpo », fête traditionnelle. Le Kumpo encourage la communauté à se comporter comme des villageois responsables. Le festival est une stimulation pour la vie en commun. Ne pas participer au festival est considéré comme un comportement antisocial. Personne n'a le droit d’être seul.